Aller au contenu

[29/10 à 21h] Event Dictée


Bot 2.0

Messages recommandés

Pour me simplifier la tâche j'ai classé en 2 catégories les participants (et donc les récompenses) :

Pas mal ou beaucoup de fautes : @MrDeimon - @Elxilon - @alexchira - @Xerat_ - @Fawid94 - @Lugzar - @Mateo_90 - @Remy24d - @MagicNoe

Récompense : 50 000 koins

Peu voir quasiment pas de fautes : @Tiger780 - @meliDoor - @Mushroom_3ater - @Brieuc - @Miaou5

Récompense 5 clés de loterie VIP

Merci à tous pour cette expérimentation, pas certain qu'on le refasse mais fallait tester :D

Je vous publie dans quelques minutes le texte original sans fautes comme ça ceux qui veulent pourront vérifier directement !

  • Merci ! 3
  • Confus 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Bot 2.0 a verrouillé ce sujet

Voici le texte corrigé tiré du livre Vers l'autre flamme de Panait Istrati :

Les steppes vertes du mois d'août, les steppes grises de l'automne sont maintenant ensevelies sous la neige. Le patient, le confortable train russe les éventre en ahanant, bon buffle qu'il est.

Je connais tout cela. C'est mon second hier russe. Et cependant je n'en puis plus goûter le charme : mon cœur est mort.

Notre compartiment qui avait connu tant de discussions orageuses, tant d'éclats de rire, n'est plus maintenant qu'un croupissant dortoir. Nous ne nous parlons plus. Dans les gares, chacun descend pour s'acheter les vivres qu'il aime, remonte, bouffe, roupille, rêvasse, ou gémit, tout seul.

Le Crétois est plus calme que moi. Il comprend tout et l'admet. C'est pourquoi un tiède malentendu nous sépare quelque peu. Une chose entre toutes lui tient à cœur : nous avions convenu de continuer notre voyage au Turkestan et en Sibérie, jusqu'à Vladivostok et, si je considère perdue la cause que je voulais défendre; je ne veux plus de billets de libre parcours, ni continuer de fastueuses réceptions qui m'obligent à sourire, sourire... et me taire. Et sans moi, il sait que tout se gâte.

Tout est déjà gâté, car je retrouve une Moscou qui est au courant de mon revirement. On m'en parle, avant que j'ouvre la bouche.

Au reste, Moscou parle d'un tas de choses à la fois et déballe un tas de saletés. L'odeur d'une de celles-ci m'a frappé dès le Caucase : de haut en bas on affirme que le soixantenaire de Gorki et les éditions fantastiquement arbitraires que l'on a faites de ses œuvres complètes ont coûté à la princesse en guenilles un million de roubles.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...